La campagne est lancée ; Puplinge Bouge en a donné le coup d’envoi avec sa communication en avril dernier en invitant les habitants à se joindre à nous tous les 23 du mois, jusqu’à l’élection, une année après. Le Groupement des Intérêts Communaux, qui domine la politique puplingeoise depuis 26 ans, a vite réagit et a convié les habitants à une rencontre début juin.
L’appétit des partis cantonaux commencent également à se faire entendre. L’UDC a officiellement annoncé – à travers la création sa nouvelle section Arve et Lac – viser les élections puplingeoises de l’année prochaine. Une tentative de retour après avoir compté jusqu’à 4 élus, avant de se faire sortir du conseil municipal de Puplinge aux élections de 2015. Par qui cette campagne sera portée et pour quelle place, reste un mystère. Mais j’ai beaucoup de doutes de les avoir croisés dans les comités d’associations, aux marchés ou aux animations d’été.
La campagne est donc lancée. S’il est de coutume que les grands partis désignent leurs candidates et candidats à l’exécutif, pas moins d’une année avant l’élection, ce démarrage de campagne intervient dans notre petit village très tôt. Il faut dire que les enjeux sont de taille, l’actuel Maire et son adjoint appartenant au Groupement des Intérêts Communaux ne se représentent pas au terme de cette troisième législature et un seul sortant de la liste Puplinge Bouge – votre serviteur dévoué – briguera la Mairie. Un autre changement de taille : nos trois nouveaux et nouvelles élus et élus constitueront le conseil administratif. Alors que l’actuel maire délègue à ses adjoints tout en assumant la principale responsabilité, les trois conseillers administratifs seront égaux, et le poste de Maire sera occupé par tournus. Le vide laissé par le Maire actuel, Gilles Marti, et le statut symbolique du statut de conseiller administratif suscitent sans aucun doute l’appétit des partis cantonaux, absents de l’élection en 2020.
Alors que le précédent Maire a été élu tacitement lors des deux dernières législatures, faute de concurrent, les intentions des uns et des autres laissent entendre qu’il y aura bagarre en 2025. Et on peut s’en réjouir, simplement déjà pour la vitalité démocratique de notre commune, mais aussi pour la concurrence des idées, l’équilibre des pouvoirs, et peut-être pour avoir des personnes compétentes en charge de nos intérêts. Moi-même, en tant que candidat je n’aurais pu imaginer un plus mauvais sort qu’une élection tacite, ou pire, moins de candidats que de sièges. C’est de plus en plus fréquent dans nos petites communes et sincèrement, en tant que milicien communal qui gère les affaires publiques après son travail, je peux le comprendre. Je me surprends à imaginer parfois que c’est aussi un peu à cause de nous – Puplinge Bouge – que jaillit cette vitalité démocratique, du renforcement de la cohésion sociale que nous avons apporté au travers d’événements et d’infrastructures et de la dynamique politique qu’a porté le renouveau de Puplinge Bouge. Notre politique se voit, se ressent et se pratique dans la vie de tous les jours, sur la place communale, dans le préau.
Du côté de Puplinge Bouge, j’ai l’honneur de me présenter au conseil administratif en tant qu’adjoint au maire sortant aux côtés de Mme Carole Distasi, présidente de la commission aménagement, mobilité travaux du conseil municipal, et de Mme Raquel Pry, ancienne présidente du conseil municipal. Du côté des conseillères et des conseillers, on est encore loin de listes définitives, même si ceux et celles qui souhaitent arrêter commencent à se manifester. Certains autres se tâtent, et le reste est décidé à poursuivre, rejoint par quelque nouveaux et nouvelles, déjà résolument décidés. Il y a encore de la place, soyez-en sûr, sur quelque liste que ce soit.
J’ai hâte de travailler, de confronter nos idées et de trouver des compromis avec eux et elles et, dans tous cas, je salue leur engagement local pour notre communauté.
Jérôme Grand
Last modified: 05/12/2024
